Itinéraire d’un Coin-coin gâté

Il en a fallu du courage et de la pugnacité à Manu d’Attignat Oncin pour prétendre à la garde de Coin-Coin.

Cela a commencé par des vols en solo en fin de semaine, par voler sans casque (il reste dans la voiture pour pas l’user),

puis rater la cible de 50 mètres,

Mais cela ne suffit pas au futur Élu. Il se devait de confirmer sa première place au palmarès des coincouineurs.

C’est chose faite

Après un cours météo du spécialiste Nico, démontrant « scientifiquement » que tous les voyants sont au vert pour voler à Bande Ouest, et malgré les mises en garde de Jeff et Cyril à propos du Farou, le trio infernal prend la route de Bande.

Ah tiens, ce sera Bande Sud. Qu’à cela ne tienne, Manu ne connait pas l’atterro, une très bonne occasion pour lui de le découvrir du ciel !

Nico fait son speech (crâneur) en expliquant les déboires du site et les risques (inexistants ce jour) du Farou à l’atterro de Saint-Christophe-la-Grotte.

Les deux Manu se préparent, confiants d’être épaulés par un professionnel, qu’il n’ont d’ailleurs JAMAIS vu voler !

Le Champion en titre au déco, toujours concentré


Le challenger, prêt à en découdre

Un vol sans histoire et un atterro qui est .. une autre histoire. C’est pourtant bien marqué partout, « PAS DE HORS TERRAIN », même si il y a du Farou.

Manu a suivi les consignes et s’est échappé du champs INTERDIT.

Nos deux compères nous donnent ensuite une leçon de pliage sous le vent

Et sont même assez fiers du résultat 🙂

En tassant avec le pied ça va rentrer.

Un passage du Coin-Coin en bonne et due forme sous l’œil vigilant du futur président.

On se moque, mais les nouveaux eux, ils volent.

De bien belles images que l’on aimerait voir plus souvent.

Quelle aventure !

 

Vous allez être tous « Grand-Père »

Ça aurait dû être une soirée sympa, entre amis, à raconter du mal sur le dos des absents.

On aurait pu remettre Coin-Coin à Manu (que nous félicitons de nouveau pour son « hors terrain » à Bande Sud, son dernier décollage sous la pluie avec un tour de frein qui a bien failli le mettre aux arbres et arbres qu’il a d’ailleurs côtoyés lors de son premier décollage raté à Bande Ouest). On aurait alors pris une photo officielle de ce grand événement.

Mais l’événement a tourné au Grand Avènement avec une mise en matière des plus brutales quand Cyril s’exclame :
– « J’ai une annonce à faire, vous allez tous être Grand-Père »

On se regarde tous, et le malaise s’installe …

C’est certain, Reynald n’a pas bien surveillé Coin-Coin.  Il se sera fait la malle un soir pour se faufiler chez les poulettes d’en bas, déguisé en coq, et y faire régner sa loi.

On connaît la suite, pension alimentaire, et comme la bête n’est pas solvable, ce sont les grands parents qui déboursent et qui trinquent.

Même pas ! Il faut remonter au mois d’août, avec ses orages violents, ses coupures de courant, pour que Cyril trouve enfin un moment sans voler et reste avec Fred .

– « Alors la Belette, ça te dirait de lui faire une petite sœur ? »

Fred ne pouvant résister au charme de l’étalon du Grand Nord cédera. Le reste est resté strictement confidentiel, sous couvert de la nuit.

On a passé aussi une très bonne soirée avec Manu dans le rôle du « Maître des jeux ».

Coin-coin ne va pas s’ennuyer 🙂

La malédiction des Polonais

Cela a débuté par une simple balade dans la Dent de Crolle, à la recherche d’un passé qu’il aurait mieux valu laisser enfoui à jamais.

Car à force de déranger les morts, leur vengeance devient vite insupportable, et le drame jamais loin.

C’est d’abord un grave accident sur le chantier, où mon doigt, que j’ai bien failli perdre, est resté coincé entre le marteau et le manche de mon ciseau à bois. Les médecins de concert, ont préféré ne pas amputer, mais ont prolongé mon arrêt de 3 mois.

Ouille ouille ouille
3 mois d’arrêt supplémentaires

Ensuite, Colin se blesse en coupant du chorizo ! Un mois privé d’école…

On parle déjà de malédiction dans le milieu du parapente.

Bien moins grave, mais confirmant la piste que le Malin n’est pas tout à fait étranger à cette série d’accidents insupportables, Seb se coince le pouce entre une bûche et le montant de la fendeuse, dans l’enceinte « sacrée » du Monastère de la Grande Chartreuse. Les médecins lui accorderont 6 jours de repos.

Mais les malheurs ne s’arrêtent pas là. David, qui était allé chatouiller la mémoire de Polonais il y a deux semaines, et qui avait essayé de paumer ses amis à 50 mètres sous terre, propose une banale randonnée en Chartreuse.

Ses camarades ayant eu vent des récents accidents, ont fort heureusement décliné son offre. David, le téméraire, décide de prendre des risques et s’écarte de quelques mètres du sentier.

La main d’un Polonais surgit de terre et le pousse. Le malchanceux ripe et paf ! Tombe à terre. Une petite coupure l’affole comme à chaque fois qu’il se blesse.

Il entreprend la descente seul (il est seul de toute façon) et fini par appeler Reynald, le bienveillant car il ne souhaite pas salir sa propre voiture avec du sang (le sensible va).

Trois agrafes et aucun arrêt de travail, il est toujours en vacances et droitier. Il peut donc encore écrire au tableau.

Faut pas déconner quand même à être toujours en arrêt ces fonctionnaires !