Archives de catégorie : La patrouille de Bande

C’est le réchauffement climatique !

Mercredi 11 mars 2020,

tout laisse à penser à une magnifique journée de ski.

Nous voici donc partis sur les pentes enneigées de Chartreuse pour une journée « repos ».
Nico commence par 1:30 de kiné (Rameur, course, musculation, piscine) et rejoint Manu et Reynald pour une petite sortie ski rando.

Pendant que Flo, le casque pas attaché pour se la péter, déclenche des avalanches sur les clients,

nous montons plus prudemment au Planolet

Nous rejoignons ensuite David à bande pour une descente en Surf.

Tout-à-coup, c’est le réchauffement climatique ! David se retrouve au déco sans neige sous ses pieds …

Il décolle sans encombre :


Puis atterrit sous les yeux admiratifs de Bubu

Alors Môsieur Trump, quand vous ouvrez votre fenêtre de limousine avec la clim, hé ben nous, on a plus de neige à Bande !

Quelle mésaventure 🙁

La neige peut tomber maintenant

Le but

Ouvrir impérativement le sentier de randonnée à ski au Planolet. Sinon on peut pas passer et on peut pas monter, c’est comme ça !

L’équipe

Dans toute société qui fonctionne, il faut des entrepreneurs (moi) et des exécutants (Obélix par exemple)

Obélix et son fidèle chien, Idéfix
Obélix et son fidèle chien, Idéfix

Le chantier

Obélix tout guilleret arrive au pied d’un arbre qui nous barre le chemin. Non, non, non … décidément ça ne passera pas. Il faut couper l’arbre.

La mise en oeuvre

Insérer la scie (a) dans la fente (b) et prendre un air dégagé (c)

Réception des travaux

Comme tout bon entrepreneur, Obélix a salopé le travail et coupé l’arbre trop court. Pas assez large pour Frede en cloque.

Le chemin est « encore » bloqué, il va falloir relancer le chantier.

Allez du nerf que diantre !

Pendant que je sirote ma troisième bière sans alcool, Obélix montre des signes de faiblesse qu’il n’aurait jamais eu s’il avait travaillé correctement dès le début !

et Idéfix hurle à la mort, ne supportant pas que l’on coupe des arbres

Achèvement des travaux

Ha ben quand même…

Épilogue

Tout est bien qui finit bien, je ne me suis pas fait mal au dos.

La neige peut maintenant tomber au Planolet, la montée est dégagée pour nos sorties à ski.

Guest-star

Vous aurez reconnu Balou dans le rôle d’Idéfix.

Le monsieur en bleu, je sais pas qui c’est, il m’a suivi avec un menhir dans le dos depuis le parking 😀

Itinéraire d’un Coin-coin gâté

Il en a fallu du courage et de la pugnacité à Manu d’Attignat Oncin pour prétendre à la garde de Coin-Coin.

Cela a commencé par des vols en solo en fin de semaine, par voler sans casque (il reste dans la voiture pour pas l’user),

puis rater la cible de 50 mètres,

Mais cela ne suffit pas au futur Élu. Il se devait de confirmer sa première place au palmarès des coincouineurs.

C’est chose faite

Après un cours météo du spécialiste Nico, démontrant « scientifiquement » que tous les voyants sont au vert pour voler à Bande Ouest, et malgré les mises en garde de Jeff et Cyril à propos du Farou, le trio infernal prend la route de Bande.

Ah tiens, ce sera Bande Sud. Qu’à cela ne tienne, Manu ne connait pas l’atterro, une très bonne occasion pour lui de le découvrir du ciel !

Nico fait son speech (crâneur) en expliquant les déboires du site et les risques (inexistants ce jour) du Farou à l’atterro de Saint-Christophe-la-Grotte.

Les deux Manu se préparent, confiants d’être épaulés par un professionnel, qu’il n’ont d’ailleurs JAMAIS vu voler !

Le Champion en titre au déco, toujours concentré


Le challenger, prêt à en découdre

Un vol sans histoire et un atterro qui est .. une autre histoire. C’est pourtant bien marqué partout, « PAS DE HORS TERRAIN », même si il y a du Farou.

Manu a suivi les consignes et s’est échappé du champs INTERDIT.

Nos deux compères nous donnent ensuite une leçon de pliage sous le vent

Et sont même assez fiers du résultat 🙂

En tassant avec le pied ça va rentrer.

Un passage du Coin-Coin en bonne et due forme sous l’œil vigilant du futur président.

On se moque, mais les nouveaux eux, ils volent.

De bien belles images que l’on aimerait voir plus souvent.

Quelle aventure !

 

Vous allez être tous « Grand-Père »

Ça aurait dû être une soirée sympa, entre amis, à raconter du mal sur le dos des absents.

On aurait pu remettre Coin-Coin à Manu (que nous félicitons de nouveau pour son « hors terrain » à Bande Sud, son dernier décollage sous la pluie avec un tour de frein qui a bien failli le mettre aux arbres et arbres qu’il a d’ailleurs côtoyés lors de son premier décollage raté à Bande Ouest). On aurait alors pris une photo officielle de ce grand événement.

Mais l’événement a tourné au Grand Avènement avec une mise en matière des plus brutales quand Cyril s’exclame :
– « J’ai une annonce à faire, vous allez tous être Grand-Père »

On se regarde tous, et le malaise s’installe …

C’est certain, Reynald n’a pas bien surveillé Coin-Coin.  Il se sera fait la malle un soir pour se faufiler chez les poulettes d’en bas, déguisé en coq, et y faire régner sa loi.

On connaît la suite, pension alimentaire, et comme la bête n’est pas solvable, ce sont les grands parents qui déboursent et qui trinquent.

Même pas ! Il faut remonter au mois d’août, avec ses orages violents, ses coupures de courant, pour que Cyril trouve enfin un moment sans voler et reste avec Fred .

– « Alors la Belette, ça te dirait de lui faire une petite sœur ? »

Fred ne pouvant résister au charme de l’étalon du Grand Nord cédera. Le reste est resté strictement confidentiel, sous couvert de la nuit.

On a passé aussi une très bonne soirée avec Manu dans le rôle du « Maître des jeux ».

Coin-coin ne va pas s’ennuyer 🙂

On a failli enterrer Jeff pour les 50 ans de David

Et oui, la Bande de Bande ne rajeunit pas, David a eu 50 ans, et pour son anniversaire, Jeff (notre doyen, notre Dieu à tous) a eu la bonne idée de lui offrir un coffret « Spéléo… les pieds dans l’eau »; la traversée de la dent de Crolles. L’idée n’était pas mauvaise s’ils ne m’avaient pas emmené avec eux et si on ne s’était pas perdu dans ce gros rocher de calcaire posé au milieu de la Chartreuse. RDV dimanche matin 8h00 chez Jef, Go to le col du Coq en voiture, Jeff se plaint de son genoux, il nous prévient : -« On monte tranquille, j’ai le genou en vrac, on y va mollo », et bin heureusement parce qu’on est monté en courant ou presque, les 2 vieux devant, à se plaindre de leurs douleurs respectives : » et moi j ai mal au genou, et moi c’est la hanche, j’ai un œil qui vrille, moi mon coude qui déconne, un orteil tordu, etc, etc… »

Bon après 600m de dénivelé effectués en 29mn et 17s, nous voici à l’entrée du puits P40 qui se situe sur le plateau de la Dent, on s’équipe, on sort la corde de 80m de Jef, le problème c’est qu’elle avait été lovée en 1969, par Jeff lui même, après une grosse prise de LSD, en écoutant Janis Joplin et en dansant à poil, on a mis environ 40mn à l’installer sur le premier rappel. Ça commençait bien …

 

 

Au fond du P40 avec quelques nœuds .

 

 

Jeff dans le P40

Nous voilà au centre de la Chartreuse, dans ses entrailles. Après le 3eme Puits, 2 passages sont possibles, lequel prendre ? Merde on a oublié le topo, Jeff tu t’en rappelles ? Trop de LSD, la mémoire lui joue des tours, les neurones sont déconnectés. MEEEERDE. Bon on a une chance sur 2, donc on choisit la mauvaise, un méandre de plusieurs km avec des étroitures où même notre svelte et sportif Seb aurait galéré pour passer. 23 cm de large quand on connait Jef, on se demande bien comment ça a pu passer, facile, en se pétant les côtes et le sternum. Même pas mal, le LSD de 1969 faisant encore effet.

Nous voila partis à la suite des polonais qui ont ouvert ce passage en 1943, en se perdant comme nous. Après 7h30 sous terre, quelques orteils en moins, 2 côtes cassées et quelques morceaux de fondant au chocolat (gâteau des 50 ans),

on se retrouve face à nous avec une flèche indiquant la sortie du Glas, on est sauvé.

A la sortie, au Glas, avec le soleil couchant.

 

 

Mais où Lolo a foutu cette bagnole ?

La Bande au Sud : rando-vol du Sénépy

Samedi 28/09 une partie de la bande est allée faire un tour au Sud de la Chartreuse, rencontrer les belles vaches (aux deux sens du terme) du Sénépy !

Il faut savoir que le Sénépy est le plus grand Alpage d’Europe, dit Lolo ! De quoi décoller wagaté à gogo !

Vraiment des belles bouilles, tranquilles sur leur colline…

A peine perturbées par les seuls 5 marcheurs que nous étions au total au sommet.

Le face à face avec la tête de ligne du troupeau s’est bien passé, les trois de la bande se sont écartés à l’Ouest pour trouver un endroit propice au décollage…

On établi alors des possibilités de plan de vol, avec des plans sur la comète comme aller traverser des passerelles himalayennes…?!

Les 3 exportés de la bande (désolée, la photo veut s’insérer à l’envers > retournez l’ordi sinon 🙂 )

La vue est plutôt sympa…sur le Vercors et le lac de Monteynard, sur lequel sortent les premiers kites surf pendant que nous nous installons.

Vidéos trop lourdes pour la publication, mais ce fut le test du premier décollage de la Spantik 2 verte écolo de Lolo !

Et il a fallu lutter contre les dusts qui se sont invités au décollage, et qui n’étaient perceptibles que par leur sifflement dans les moments de calme, et leur trace ronde au sol d’herbe qui remue !…

Un déco sans doute un peu sous le vent des ondulations de relief de l’alpage…

Posés sur le plateau car la brise était déjà bien forte à la plage, ce qui ne nous a pas empêchés d’aller y boire l’apéro ensuite 🙂 !

 

 

Le chômeur , le fonctionnaire et l’intermittent du spectacle sur le toit de Bande

Il fallait absolument être libre ce jour là, le mercredi 26 juin. David guettait la météo depuis déjà plusieurs semaines, aux aguets ; tel le lion prêt à sauter sur la gazelle. C’est lui le premier de toute la région qui a lancé l’alerte météo canicule, les 150 pilotes qui ont pu poser au sommet du toit de l’Europe peuvent le remercier…

Nous dans la Bande, on était 3 à pouvoir se libérer de nos obligations quotidiennes ; un chômeur qui se fait entretenir par sa femme, un prof en maladie, et un intermittent qui profite grassement de ces « allocs », les 3 plus entraînés de la bande, les plus affûtés, des heures et des heures de marche, de trail, de musculation et aussi bien sur, une pleine brouette d’heures de vol dans des conditions de martOoooo, bref des athlètes de hauts vols surentraînés. On était prêt pour l aventure.

Départ 7h00 de La Bauche, on est surexcités d’avance par cette journée, peut être pas Cyril qui comme tout bon chômeur aurait préféré faire la grasse mat.

On arrive vers 11h30 au déco de Planpraz (2000m), putain merde on n’est pas les seuls, même à Annecy il y a moins de monde, à si y’a Laurent à Planfait seul qui attend que ça se lève.

12h30, on laisse les bons partir en premier, nous on décolle vers 13h30, le chemin est tout tracé, les thermiques sont généreux et doux aussi, il suffit de passer de grappe en grappe et me voilà déjà au col de Miage sans trop de difficulté (j’ai attendu longtemps le fonctionnaire toujours un peu plus bas, mais il avait pris son rythme de travail), beaucoup de pilotes arrivent à monter en suivant l’arête de Bionassay, moi je galère un peu, je décide de passer côté Sud en passant le col de Miage à radada. C’est le Prof qui m’a donné ce conseil : – «  t’emmerde pas à ragasser après le col, tu pars direct en direction de Courmayeur et tu trouveras un ascenseur dans la caillasse au Sud ». Là tout à coup j ai un gros doute, je me retrouve presque seul (en fait on est 3) à longer le glacier des Miages avec sur la gauche des aiguilles hyper pointues pas du tout accueillantes, encore heureux que la masse d’air soit toute douce. Je commence à me dire que je vais poser en Italie , je fais un point bas à 2700 m environ et là … Alléluiaaaa je prends un thermique qui me monte à 5000 m, ça y est j’y suis, l’émotion est trop forte, je verse ma petite larme (elle ne gèle même pas tellement il fait chaud). Le sommet est déjà plein de pilotes qui ont posé, je fais quoi, je pose, je pose pas… putain si ça se trouve je ne pourrais jamais revenir et Cyril m’attend (toujours le premier arrivé celui-là).

Allez Go je pose.

Je suis sur le Mont Blanc et je suis arrivé en volant, j ai du mal à tout réaliser…

Et David où est-il ??? Il est lui aussi au-dessus, une petite série de 360 et le voilà posé un peu en dessous du sommet. Il remontera les quelques mètres avec sa voile en bouchon.

Il nous rejoint, on est heureux !!

Sacrée journée ; on est tout les 3, le chômeur, le prof et l’intermittent au sommet du Mont Blanc.
Ça mérite bien une petite bière …

Traces IGC :
Planpraz -> Mont-Blanc
Mont-Blanc -> Chamonix