Tous les articles par Reynald BUBU

Soaring à la Dent

Mardi 19 octobre 2021, la météo annonçait du Sud à 2000m entre 10 et 25 selon les modèles, avec Manu, Flo et Romain on prend le risque (même s’il n’est pas non plus énorme, juste de redescendre à pied avec les sacs).

Comme on est des sportifs on part de Perquelin pour 1000 m de dénivelé. Arrivé au Col des Ayes, c’est bien sud, y a peut-être 20/25 kmh mais y a l’effet venturi. On continue suivi par tout un peloton de bidasses, on les sème facilement par le Pas de l’Oeuille et on arrive enfin au sommet, un peu fatigué, mais heureux.

On n’est pas les seuls avec des voiles, c’est bon signe. Le vent est bien face, assez soutenu, 15/20 kmh je dirais…Nickel. Manu va pouvoir valider un nouveau déco.

Romain qui n’est pas volant en profite pour nous prendre sous tous les angles (en tout bien tout honneur bien sur). Grâce à lui, vous allez pouvoir voir nos décos. Il redescendra par le Trou du Glaz.


https://studio.youtube.com/video/zgZAAMHj_WI/edit

Bières en Haute Mer

–« On part ce WE, on va faire de la voile à Palavas » qu’ ils m’ont dit le Seb et le Cyril, je trouvais cela plutôt bizarre, vu qu’on est plutôt des acharnés du parapente, mais bon pourquoi pas, je suis toujours preneur de nouvelles expériences. On part le vendredi soir, on s’arrête faire quelques courses et là…

 

1er indice :Cyril et Seb veulent payer toutes les boissons, et je peux vous dire qu’il y en avait d’la boisson et pas que du bébé rose, comme d’habitude c’est toujours Bibi qui rince, y avait anguille sous roche.

2eme indice, le soir, ils se sont mis à chanter des chansons d’marins, des airs envoutants qui vous oblige à boire, et pas qu’des bébés roses…

 

J’me suis laissé bercer par ces chants mélodieux, les 2 bougres ressemblaient à 2 sirènes, qu’elles étaient belles… Était ce l’effet de l’alcool, ou alors m’avaient ils carrément drogué ?

Après une nuit difficile nous partîmes voguer vers l’horizon. Heureusement j’avais embarqué avec moi ma GroPro® dernier cri, j ai pu filmer à leur insu ces 2 voyous :

Heureusement tout fini bien 😉

Coincoin prend le soleil

3 jours dans le Sud avec Coincoin, 2 jours à St Vincent les Forts et une journée à St André les Alpes.

3 jours de beaux vols tout en découvrant ces 2 sites majeurs (Même si ça ne vaut pas notre incomparable site de Bande); des décos bien alimentés, des attéros dans la brise, et des plafonds à 3700m, des journées bien remplies.

On a failli enterrer Jeff pour les 50 ans de David

Et oui, la Bande de Bande ne rajeunit pas, David a eu 50 ans, et pour son anniversaire, Jeff (notre doyen, notre Dieu à tous) a eu la bonne idée de lui offrir un coffret « Spéléo… les pieds dans l’eau »; la traversée de la dent de Crolles. L’idée n’était pas mauvaise s’ils ne m’avaient pas emmené avec eux et si on ne s’était pas perdu dans ce gros rocher de calcaire posé au milieu de la Chartreuse. RDV dimanche matin 8h00 chez Jef, Go to le col du Coq en voiture, Jeff se plaint de son genoux, il nous prévient : -« On monte tranquille, j’ai le genou en vrac, on y va mollo », et bin heureusement parce qu’on est monté en courant ou presque, les 2 vieux devant, à se plaindre de leurs douleurs respectives : » et moi j ai mal au genou, et moi c’est la hanche, j’ai un œil qui vrille, moi mon coude qui déconne, un orteil tordu, etc, etc… »

Bon après 600m de dénivelé effectués en 29mn et 17s, nous voici à l’entrée du puits P40 qui se situe sur le plateau de la Dent, on s’équipe, on sort la corde de 80m de Jef, le problème c’est qu’elle avait été lovée en 1969, par Jeff lui même, après une grosse prise de LSD, en écoutant Janis Joplin et en dansant à poil, on a mis environ 40mn à l’installer sur le premier rappel. Ça commençait bien …

 

 

Au fond du P40 avec quelques nœuds .

 

 

Jeff dans le P40

Nous voilà au centre de la Chartreuse, dans ses entrailles. Après le 3eme Puits, 2 passages sont possibles, lequel prendre ? Merde on a oublié le topo, Jeff tu t’en rappelles ? Trop de LSD, la mémoire lui joue des tours, les neurones sont déconnectés. MEEEERDE. Bon on a une chance sur 2, donc on choisit la mauvaise, un méandre de plusieurs km avec des étroitures où même notre svelte et sportif Seb aurait galéré pour passer. 23 cm de large quand on connait Jef, on se demande bien comment ça a pu passer, facile, en se pétant les côtes et le sternum. Même pas mal, le LSD de 1969 faisant encore effet.

Nous voila partis à la suite des polonais qui ont ouvert ce passage en 1943, en se perdant comme nous. Après 7h30 sous terre, quelques orteils en moins, 2 côtes cassées et quelques morceaux de fondant au chocolat (gâteau des 50 ans),

on se retrouve face à nous avec une flèche indiquant la sortie du Glas, on est sauvé.

A la sortie, au Glas, avec le soleil couchant.

 

 

Mais où Lolo a foutu cette bagnole ?

Le chômeur , le fonctionnaire et l’intermittent du spectacle sur le toit de Bande

Il fallait absolument être libre ce jour là, le mercredi 26 juin. David guettait la météo depuis déjà plusieurs semaines, aux aguets ; tel le lion prêt à sauter sur la gazelle. C’est lui le premier de toute la région qui a lancé l’alerte météo canicule, les 150 pilotes qui ont pu poser au sommet du toit de l’Europe peuvent le remercier…

Nous dans la Bande, on était 3 à pouvoir se libérer de nos obligations quotidiennes ; un chômeur qui se fait entretenir par sa femme, un prof en maladie, et un intermittent qui profite grassement de ces « allocs », les 3 plus entraînés de la bande, les plus affûtés, des heures et des heures de marche, de trail, de musculation et aussi bien sur, une pleine brouette d’heures de vol dans des conditions de martOoooo, bref des athlètes de hauts vols surentraînés. On était prêt pour l aventure.

Départ 7h00 de La Bauche, on est surexcités d’avance par cette journée, peut être pas Cyril qui comme tout bon chômeur aurait préféré faire la grasse mat.

On arrive vers 11h30 au déco de Planpraz (2000m), putain merde on n’est pas les seuls, même à Annecy il y a moins de monde, à si y’a Laurent à Planfait seul qui attend que ça se lève.

12h30, on laisse les bons partir en premier, nous on décolle vers 13h30, le chemin est tout tracé, les thermiques sont généreux et doux aussi, il suffit de passer de grappe en grappe et me voilà déjà au col de Miage sans trop de difficulté (j’ai attendu longtemps le fonctionnaire toujours un peu plus bas, mais il avait pris son rythme de travail), beaucoup de pilotes arrivent à monter en suivant l’arête de Bionassay, moi je galère un peu, je décide de passer côté Sud en passant le col de Miage à radada. C’est le Prof qui m’a donné ce conseil : – «  t’emmerde pas à ragasser après le col, tu pars direct en direction de Courmayeur et tu trouveras un ascenseur dans la caillasse au Sud ». Là tout à coup j ai un gros doute, je me retrouve presque seul (en fait on est 3) à longer le glacier des Miages avec sur la gauche des aiguilles hyper pointues pas du tout accueillantes, encore heureux que la masse d’air soit toute douce. Je commence à me dire que je vais poser en Italie , je fais un point bas à 2700 m environ et là … Alléluiaaaa je prends un thermique qui me monte à 5000 m, ça y est j’y suis, l’émotion est trop forte, je verse ma petite larme (elle ne gèle même pas tellement il fait chaud). Le sommet est déjà plein de pilotes qui ont posé, je fais quoi, je pose, je pose pas… putain si ça se trouve je ne pourrais jamais revenir et Cyril m’attend (toujours le premier arrivé celui-là).

Allez Go je pose.

Je suis sur le Mont Blanc et je suis arrivé en volant, j ai du mal à tout réaliser…

Et David où est-il ??? Il est lui aussi au-dessus, une petite série de 360 et le voilà posé un peu en dessous du sommet. Il remontera les quelques mètres avec sa voile en bouchon.

Il nous rejoint, on est heureux !!

Sacrée journée ; on est tout les 3, le chômeur, le prof et l’intermittent au sommet du Mont Blanc.
Ça mérite bien une petite bière …

Traces IGC :
Planpraz -> Mont-Blanc
Mont-Blanc -> Chamonix

PiouPiou hs

Depuis quelques jours, notre pioupiou préféré ne nous donnait plus d’info sur les conditions de notre site, le plus beau site de la région, voir de France.

Nous avons fait appel aux meilleurs Pros de la région pour intervenir dans les plus brefs délais.

Tout d’abord une équipe de grimpeurs performante et d’une efficacité hors du commun est allée récupérer le Pioupiou qui était perché, dans son arbre, à plus de 80m de haut.

y z’ont pas réussi à grimper, on a du couper !!!!

Ensuite un ingénieur en électronique, spécialement venu des Amériques, spécialiste dans l’espionnage par satellite, piratage de données, torture en tout genre, et autres joyeuseries, s’est penché sur le problème… son diagnostique :

le Pioupiou a été piraté par « lebanchet.hacker.net ». Un petit club du coin surement jaloux de notre site et ces rendements de dingo.

Ci dessous une vidéo de notre expert, aidé de son bras bionique !!

L’eau du lac trop chaude

Tout a commencé dans la navette en montant à Aiguebelette ; comme on n’est jamais content, on se plaint de la chaleur et de la température du lac qui est trop chaude … et dire qu’on pourrait être au boulot !!!  David propose donc d’aller poser à Pont en Royans pour faire trempette dans la Bourne qui est plus fraiche.

Et Bin, pour une fois, on a fait ce qui avait été annoncé ; Trempette dans la Bourne.

Déco à 16h00, atterrissage à 20h00, 94Km.

Qu’est ce que la bière était bonne à Pont en Royans !!! la meilleure depuis bien longtemps.

L’aventure en vidéo, monte le son !!!!